Extraits et traduction d’un article publié le 23 juin 2014 par le site allemand patriote et dissident PI-News.net sur le comportement de la Russie face à une Europe islamisée et sous la férule d’une union européenne totalitaire.

Combien de temps la Russie va-t-elle rester les bras croisés et regarder l’Europe de l’Ouest se transformer en une entité totalitaire islamisée sous l’emprise de l’Union Européenne disposant par ailleurs de l’arme nucléaire ? Partant du principe que la Russie n’est pas gouvernée par des idéologistes rêveurs mais par des hommes politiques réalistes, on peut supposer que le Kremlin s’inquiète des conséquences de l’islamisation et de la dérive totalitaire de l’Union Européenne pour sa sécurité extérieure. Aussi, les points suivants peuvent concerner les stratèges russes :

1. L’islamisation de l’Union Européenne est une menace pour la Russie

En dépit de mouvements contestataires de plus en plus importants dans certains pays européens comme la France ou l’Angleterre, on peut s’attendre à ce que les gouvernements européens continuent sans changement leur politique d’islamisation. Ainsi, ils feront venir des millions de musulmans en Europe qui pour leur part continueront pas à pas leur conquête intérieure jusqu’à étendre leur pouvoir d’influence sur la politique, l’administration et l’armée. Ceci notamment en Allemagne où le gouvernement s’y oppose faiblement et pousse l’islamisation de manière conséquente. Même si cela peut prendre encore trois ou quatre décennies pour que les minorités musulmanes deviennent majoritaires dans des pays européens comme la Belgique, les Pays-Bas, la France sur de vastes régions, l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Autriche, l’influence islamique sur la conduite de la politique en Europe de l’Ouest sera à court terme assez forte pour faire de la Russie et des ex-pays de l’Est un rempart contre la propagation de la charia, la loi islamique, et son habituelle idéologie agressive de conquête du monde.

Une Europe de l’Ouest islamisée dérivera inévitablement vers un conflit idéologique et culturel contre la Russie et les Etats-Nations des pays de l’ex-bloc de l’Est comme la Pologne, la République Tchèque ou la Hongrie dont l’islamisation est peu probable à moyen terme. On peut notamment supposer qu’un pays comme l’Allemagne très influencé par l’islam s’oppose fortement à la Russie chrétienne mais aussi à d’autres pays d’Europe de l’Est. Les récentes critiques d’Angela Merkel contre la Russie et son hostilité affichée contre la Hongrie sont les germes des futures lignes de fracture.

Ainsi, la tendance inhérente à l’islam à générer des conflits conjugué à l’état d’esprit agressif de l’Union Européenne évolueront vers un affrontement sur l’ouest de la Russie dans les décennies à venir. Cette sphère hostile à l’ouest complétera l’autre sphère hostile située au sud de la Russie (Tchétchénie, Turquie). De plus, si la Turquie ré-islamisée et au nationalisme agressif rejoint l’Union Européenne, la Russie se retrouvera à terme totalement encerclée par des forces islamiques latentes ou ouvertement agressives sur son flanc ouest mais aussi sur son flanc sud.

2. L’UE renforcera son totalitarisme

Le développement anti-démocratique et la tendance totalitaire de l’appareil bureaucratique de l’Union Européenne vont s’amplifier dans les prochaines années. Pratiquement tous les principaux partis politiques d’Europe de l’ouest pousseront pour une politique encore plus centralisée dans l’Union Européenne en y transférant tous les pouvoirs des parlements nationaux démocratiquement élus. Cette évolution est similaire au conglomérat des provinces russes dans l’ex-union soviétique. La concentration aboutira à une dictature où les bureaucrates non élus de l’UE exerceront l’autorité qui progressivement deviendra absolue comme dans l’ex-union soviétique.

Aujourd’hui, le contrôle des dirigeants de l’UE par les populations européennes est pratiquement impossible. Comme l’expérience des systèmes totalitaires l’a montré dans le passé, l’évolution anti-démocratique de l’UE entrainera une augmentation des risques politique et militaire. La combinaison en Europe de l’Ouest de ces deux grandes tendances politiques, l’islamisation et le totalitarisme, créé un cocktail dangereux pour la sécurité extérieure de la Russie à moyen terme.

3. L’UE disposera de la force militaire et d’armes

Depuis des années, l’UE fait tout pour que les bureaucrates de Bruxelles disposent de leur propre appareil militaire en centralisant les forces armées nationales. Il ne fait aucun doute que la constitution d’une telle armée est une question de temps. Cette armée sera faible au début, puis au fil du temps, comme le développement de l’UE l’a toujours montré, elle remplacera complètement les armées nationales. Dès lors, l’arme nucléaire française ne sera plus sous le contrôle d’un gouvernement démocratique mais assujettie aux fonctionnaires de Bruxelles qui ne demanderont pas l’avis des électeurs pour l’employer.

Ainsi, la fusion des armées nationales dans un appareil militaire collectif gigantesque ne sera pas seulement nouveau sur le flanc ouest de la Russie mais affectera aussi le processus de décision : quelques dirigeants totalitaires de l’UE pourront déclencher rapidement une confrontation militaire à la différence des longues concertations actuelles entre dirigeants nationaux élus démocratiquement. Ces conditions pourront désinhiber la volonté d’engager un conflit et augmenter le risque de confrontation exclusivement pour le compte de la politique de l’UE.

4. L’UE détournera ses problèmes intérieurs par un comportement agressif vers l’extérieur

Il existe de nombreuses raisons pour déclencher un conflit militaire cependant, les problèmes politiques internes jouent souvent le rôle de catalyseur pour les dirigeants qui détournent alors l’attention vers un ennemi extérieur.

Aujourd’hui, les systèmes de protection sociale européens sont alimentés par une fiscalité exorbitante entrainant un affaiblissement de la capacité économique et de la croissance en Europe de l’Ouest. La compétitivité internationale de l’UE continuera à s’affaiblir et à perdre des parts de marché mondial entrainant une accélération de l’appauvrissement.  En outre, la poussée permanente de l’immigration extra-européenne affaiblira la cohésion structurelle des sociétés civiles. Le semblant de paix interethnique actuelle dans des pays comme la France, les Pays-Bas, la Belgique et dans certaines régions d’Allemagne va progressivement basculer vers des troubles civiles ou des guerres internes. C’est à priori une question de temps avant que ces pays ne subissent le même sort cruel que d’autres Etats artificiels multi-ethniques et multi-cultuels comme l’ex-Yougoslavie, la Syrie ou L’Irak.

Ainsi, dans les années à venir, l’Europe de l’Ouest deviendra inévitablement plus pauvre, plus violente conséquence du fractionnement prévisible des territoires ethniques devenus par ailleurs ingouvernables. L’expérience historique montre que dans ce type de situation politique, la tentation est grande de détourner un conflit interne vers l’extérieur en se trouvant un ennemi prétendument commun. En conséquence, la Russie risque de devenir le paratonnerre du déclin économique et des tensions interethniques croissantes de l’Europe de l’ouest.

5. Quand la Russie réagira t’elle ?

La Russie est le seul adversaire dans ce contexte de guerre, l’Europe islamisée n’agressera pas le monde arabe ni la Suisse démocratique observée avec une hostilité croissante par les élites de l’UE. Se pose alors la question de savoir combien de temps la Russie restera les bras croisés à regarder cette évolution. D’un point de vue russe, une intervention dans les affaires européennes pourrait être alors motivée par une menace militaire et géopolitique sur le long terme considérant les intérêts immédiats de la sécurité de la Russie.